Avant d’être une star de la NBA, Patrick Beverley évoluait en Euroleague. Au-delà des différences sportives, les deux continents présentent des particularités uniques concernant le mode de vie des athlètes professionnels. Le joueur des Bucks a ainsi raconté son expérience.
Les débuts de Patrick Beverley en Europe
Patrick Beverley, bien que souvent décrié, est l’un des noms les plus familiers du basket mondial. Avant de se forger une réputation de bad boy en NBA grâce à ses qualités défensives et sa hargne, Beverley a commencé sa carrière en Europe. Après avoir démarré dans le championnat ukrainien avec le BC Dnipro, il a goûté à l’Euroleague avec l’Olympiakos.
Par la suite, Beverley a rejoint le club russe du Spartak Saint-Pétersbourg pendant trois ans avant de s’imposer en NBA sous le maillot des Rockets. Ces diverses expériences lui ont permis de découvrir les spécificités de chaque continent.
Les différences de mode de vie entre l’Europe et l’Amérique
Lors d’une intervention dans le Pat Bev Podcast with Rone, Patrick Beverley a révélé les différences qu’il a remarqué dans son quotidien lorsqu’il vivait en Europe. Beverley explique :
« J’ai été dans beaucoup d’équipes et j’ai aussi joué en Euroleague avec l’Olympiakos. Et je ne sais pas si cela à voir avec le fait que les équipes aient moins d’argent… Mais en Europe, les clubs nous font dormir avec des coéquipiers. En NBA on peut rentrer chez nous, avoir un match le lundi, faire une séance de tir le matin, prendre le bus avec l’équipe pour aller à l’hôtel, manger son déjeuner, partir après la rencontre. »
Selon lui, ils ont aussi beaucoup plus de temps libre en NBA comparé à l’Europe :
« On a beaucoup de temps libre par rapport à l’Europe. En tant que professionnel, tu sais comment maximiser ton temps et tu comprends ce que tu dois faire. Mais en Europe, ce n’est même pas ton choix. Tu dois t’entraîner le matin et le soir. Donc tu vois tes coéquipiers deux fois par jour. Tu ne peux pas rentrer chez toi décompresser, jouer aux jeux-vidéos, tu ne peux rien faire de tout cela. »
Le quotidien en Europe
En Europe, les joueurs passent énormément de temps ensemble :
« En Europe, tu manges avec tes coéquipiers, tu vas aux vestiaires avec eux. Tu es avec tes coéquipiers 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est comme ça que tu construits un sens de la camaraderie. »
Patrick Beverley souligne ainsi qu’il ressent plus de liberté en NBA par rapport aux différents championnats européens. Ce qui l’a visiblement le plus marqué, c’est la fréquence à laquelle il voyait ses anciens coéquipiers et le fait devoir dormir avec un compagnon de chambre.
Comparaison des deux mondes
L’athlète conclut que, selon lui, l’Amérique offre plus d’autonomie que l’Europe :
« Si certains se demandaient quelle vie entre celle d’un athlète d’Euroleague et de NBA offrait le plus de liberté, pour Patrick Beverley, c’est bien en Amérique qu’on est le plus autonome. »
En fin de compte, malgré les différences culturelles et les modes de gestion des athlètes, Patrick Beverley a toujours montré sa passion pour ce sport et tentera continuellement d’aider son équipe actuelle à décrocher un titre, lui qui est toujours en quête de sa première bague.
Conclusion
Les expériences vécues par Patrick Beverley en Europe et en Amérique apportent un éclairage précieux sur les différences de vie des athlètes professionnels selon les continents. Quoi qu’il en soit, ces expériences enrichissantes ont forgé le joueur qu’il est aujourd’hui, et il reste déterminé et passionné en quête de nouveaux succès.