La finale de l’EuroLeague féminine restera amère pour l’équipe de Villeneuve d’Ascq et son entraîneur Rachid Méziane. Dans un match où l’équipe a bien résisté pendant un quart-temps et demi, le score finalement de 40 partout s’est transformé en une lourde défaite contre les turques du Fenerbahçe Istanbul. En effet, l’ESBVA-LM a terminé le jeu en concédant pas moins de 106 points, ce qui se traduit par une défaite de 33 points d’écart.

Face à cette contre-performance, la réaction de Janelle Salaün, jeune ailière de l’équipe, ne s’est pas fait attendre. Réalisant une performance personnelle notable avec 22 points, elle exprime son désarroi devant un tel résultat : « Le but était de gagner, pas de faire un exploit. On prend 100 points, je ne sais pas quoi dire d’autre. » Son entraîneur, Rachid Méziane, partage cette déception, en soulignant une prestation défensive loin des standards habituels de son équipe. « On avait vraiment envie de jouer ce match avec ambition. Mais on s’est vite rendu compte que cette équipe nous était supérieure. »

Orientations futures et recherche de rebond

Malgré cette défaite, l’équipe et son entraîneur ne perdent pas espoir et visent déjà de nouveaux objectifs. Rachid Méziane, en entrevue avec L’Équipe, souligne l’importance de bien conclure la saison sur le plan national : « Cette belle année doit être récompensée d’un titre », un optimisme qui se reflète également dans les propos du président Carmelo Scarna. Tout en rappelant qu’il ne faut pas s’habituer à perdre des finales, il rappelle l’objectif majeur : « On a un titre de champion de France à aller chercher. » L’avenir de l’équipe est néanmoins marqué par le départ imminent de la MVP Kennedy Burke, qui rejoindra bientôt la franchise NBA du New York Liberty.

L'analyse d'une défaite cuisante pour Villeneuve d'Ascq en finale d'EuroLeague Féminine

Le potentiel de l’équipe Villeneuve d’Ascq

Le parcours de l’équipe Villeneuve d’Ascq dans cette édition de l’EuroLeague féminine a démontré leur capacité à se hisser parmi les meilleures. Des joueuses comme Kennedy Burke et Janelle Salaün ont été reconnues parmi le second cinq de l’EuroLeague Féminine, une preuve de l’impact qu’elles ont eu sur la compétition en dépit de la conclusion amère de la finale.

En dépit de cet écueil, l’esprit de résilience et d’ambition reste ancré dans l’équipe de Villeneuve d’Ascq qui aspire à plus de sucès futurs, avec une envie intacte de compétition et un potentiel clair de rebondissement, capables de transformer cet échec en source de motivation pour les épreuves à venir.

Il est certain que l’avenir est plein de promesses pour cette équipe déterminée, et avec la saison nationale qui bat son plein, les opportunités de briller et d’accéder à la victoire sont loin d’être épuisées. Le basket féminin français peut donc continuer à espérer des jours meilleurs, forts des leçons tirées et de l’enthousiasme inébranlable des joueuses et des entraîneurs.