L’heure est à la concentration pour Villeneuve d’Ascq qui s’affronte à Prague dans un duel décisif pour atteindre la finale de l’EuroLeague féminine. La demi-finale, qui place les Guerrières sur le devant de la scène européenne, promet de mettre en évidence le savoir-faire et la détermination d’une équipe qui aspire à marquer l’histoire.

Une première historique pour Villeneuve d’Ascq

Ce vendredi 12 avril, un événement sans précédent se jouera à la salle Servet Tazegül de Mersin : l’entrée en Final Four de l’EuroLeague de l’ESBVA-LM. Pour leur première participation à ce niveau de compétition, les joueuses de Rachid Méziane sont déterminées à prouver leur valeur face à un adversaire de taille : Prague.

L’expérience face à la nouveauté

Prague, une équipe qui n’en est pas à sa première tentative, a déjà remporté le titre en 2015 et fini troisième en 2019, avec l’athlète expérimentée Valériane Ayayi dans ses rangs. Cette confrontation s’annonce d’autant plus palpitante que les deux équipes se rencontrent sur un terrain neutre, un facteur qui pourrait s’avérer décisif.

La course au titre de Villeneuve d'Ascq dans l'EuroLeague féminine

Un parcours déjà semé de victoires

Villeneuve d’Ascq n’est pas en terrain inconnu. Les Nordistes ont déjà affronté et vaincu Prague lors du match retour du 17 janvier, avec un score de 90 à 81. Ce succès passé confère une confiance supplémentaire, mais reste tempéré par la prudence de Caroline Hériaud, meneuse de Villeneuve d’Ascq. Son message est clair : l’équipe devra rester rigoureuse et appliquée, surtout en défense, pour espérer une issue favorable.

Le défi de l’optimisme et de la pression

Valériane Ayayi, qui avait connu une saison difficile sur le plan humain tout en triomphant en tant que championne de France en 2017 avec Villeneuve d’Ascq, aborde le Final Four avec confiance. Tout en soulignant que l’équilibre des forces est remis à zéro à ce stage de la compétition, elle admet que le Fenerbahçe dispose d’un avantage certain, ajoutant de la pression sur les équipes favorites.

Les coulisses d’un rêve éveillé

Bien que l’enjeu soit grand, les Guerrières bénéficient du soutien inébranlable de leur coach Rachid Méziane. L’entraîneur souligne que l’expérience du Final Four est unique et formatrice, offrant à son équipe une opportunité d’apprentissage exceptionnelle. Bethy Mununga, l’Internationale belge, renchérit sur cette idée en évoquant le caractère combatif de l’équipe, empreint de l’envie de réussir même face à l’adversité.

Le public de Villeneuve d’Ascq, prêt à vibrer au rythme des exploits des Guerrières, aura l’opportunité de suivre la demi-finale sur écran géant et de partager ensemble cet instant critique.

En définitive, l’approche de cette compétition illustre leur esprit d’équipe et leur unisson stratégique, permettant d’envisager l’avenir avec optimisme. Les joueuses de Villeneuve d’Ascq ne manquent ni de talent, ni de détermination pour poursuivre leur parcours vers les sommets de l’EuroLeague féminine, et pourquoi pas, inscrire leur nom au palmarès du basket européen. Que le meilleur gagne!