Draymond Green, joueur des Golden State Warriors, s’est récemment exprimé sur comment la NBA gère les finances de ses joueurs, mettant en exergue l’impact des amendes sur leur richesse.
Les opportunités financières en NBA
Le rêve de jouer en NBA symbolise plus que l’opportunité d’évoluer dans la meilleure ligue de basket au monde. C’est aussi une garantie d’une stabilité financière sur le long terme. Avec un minimum salarial dépassant un million de dollars par an, même les joueurs de rotation peuvent atteindre une rémunération conséquente.
La tendance financière de la ligue semble se poursuivre, avec des négociations en cours pour un contrat record sur les droits TV, estimé à 7 milliards de dollars par saison. Cela entraînerait une hausse du salary cap et, par conséquent, des salaires des joueurs. Dans cette perspective, des superstars comme Victor Wembanyama pourraient toucher jusqu’à 95 millions de dollars par saison.
Les critiques de Draymond Green sur les amendes
Lors d’une interview dans le podcast de Shaquille O’Neal, Draymond Green a critiqué la manière dont la ligue distribue les amendes. Selon lui, la ligue met tacitement en place des mécanismes pour empêcher les joueurs de s’enrichir. Il a rappelé qu’une amende de 100.000 dollars peut être insignifiante pour un joueur fortuné mais représente des années de travail pour une personne moyenne.
- Les amendes en NBA sont jugées abusives par Draymond Green.
- Elles empêchent les joueurs de conserver leur richesse après la retraite.
- Les programmes de gestion financière mis en place par la ligue sont, selon lui, insuffisants.
Green relate que sa mère avait besoin de quatre ans pour gagner 100.000 dollars, somme qu’il peut perdre en une soirée à cause d’une décision arbitrale contestée. Cette situation démontre comment les normes financières de la NBA peuvent affecter les joueurs, même ceux aux revenus élevés.
La situation financière des joueurs après la retraite
Avant la récente explosion des salaires, de nombreux joueurs NBA se retrouvaient en difficulté financière après leur retraite. Les amendes et les impôts contribuaient à cette précarité. Selon Green, la ligue doit prendre une part de responsabilité dans cette situation.
Heureusement, avec les récents ajustements dans les salaires, même un simple remplaçant peut gagner plusieurs millions par an. Aujourd’hui, seule une mauvaise gestion financière pourrait mener à des difficultés financières après la carrière active des joueurs.
Conclusion: Une perspective positive pour l’avenir
Bien que les critiques de Draymond Green soient compréhensibles, la solution pour éviter les amendes reste de ne pas commettre d’infractions. Rares sont ceux qui plaindront des joueurs gagnant 25 millions de dollars par an. Avec une gestion optimale, la majorité des joueurs NBA devraient pouvoir maintenir une solide situation financière après leur carrière.