De nos jours, le rap est un art universellement démocratisé, particulièrement au sein du microcosme NBA. Cependant, cette alchimie entre musique et basketball n’est pas du goût de tout le monde, y compris celui de l’illustre Michael Jordan.
Une relation étroite entre la NBA et le rap
Depuis des décennies, le rap et la NBA ont tissé des liens solides. Des superstars comme Damian Lillard n’hésitent pas à entrer en studio, à l’image de ce que faisait Shaquille O’Neal dans les années 90. Inversement, les artistes sont fréquemment présents au bord des terrains pour soutenir leurs équipes et leurs villes.
Des amitiés influentes entre joueurs et rappeurs
Des relations fortes se forment ainsi entre les personnalités des deux univers. Par exemple :
- James Harden part régulièrement en vacances avec Lil Baby.
- DeMar DeRozan et Russell Westbrook ont été vus avec Kendrick Lamar pendant le clash avec Drake.
- Anthony Edwards a célébré son 23ème anniversaire avec Gunna lors des Jeux Olympiques de Paris.
Michael Jordan : une aversion affirmée pour le rap
Alors que de nombreux joueurs de NBA affichent leur passion pour le rap, Michael Jordan se distingue par son rejet de cet art. Selon N.O.R.E., une légende de New York, le numéro 23 aurait une profonde aversion pour le rap, ne faisant une exception que pour Jay Z.
Michael Jordan déteste le rap. Il n’aime que Jay Z, c’est tout. Je l’ai déjà vu en train de mettre un stop à Redman. C’était pendant la fête de noël du label Def Jam. Tous les artistes étaient assis dans la salle et on attendait tous d’avoir une occasion de parler à MJ. Quelqu’un est entré pour dire : « Les gars, Method Man et Redman sont là ! ». Jordan a juste répondu : « J’emmer** le rap. »
Un ancrage dans des régions clés du rap
Étonnamment, Michael Jordan a grandi en Caroline du Nord, terre d’origine de J. Cole, et a fait sa carrière à Chicago, berceau de nombreux courants musicaux populaires comme la drill. Pourtant, MJ n’a jamais montré de véritable intérêt pour ces mouvements musicaux locaux.
Un vestiaire sans rap
C’est une certitude : les vestiaires des Bulls dans les années 90 et des Wizards au début des années 2000 n’étaient pas teintés de rap. Jordan ne respectait que Jay Z et n’avait que peu d’estime pour les autres artistes de ce genre.
Malgré cette divergence de goûts, la cohabitation entre le rap et la NBA continue de croître et d’enrichir les deux domaines, ouvrant des portes vers de nouvelles collaborations créatives. Cette dynamique positive promet encore de nombreuses surprises et innovations à venir.