Avec quatre prospects sélectionnés lors du premier tour de la dernière Draft NBA, la France a renforcé sa présence dans la ligue nord-américaine. Cependant, les premiers pas de ces jeunes talents en Summer League ont été sévèrement critiqués par les médias américains.
La Draft NBA 2024 : une participation record pour la France
Jamais la France n’avait été aussi représentée dans une Draft NBA. À la suite de la cérémonie d’il y a un mois, cinq prospects tricolores ont intégré la ligue, établissant un nouveau record pour l’Hexagone. Cette performance suit la tendance de l’année précédente où quatre Français avaient déjà fait leurs débuts dans le circuit nord-américain.
Les défis rencontrés par les rookies français
Malgré cette réussite remarquable lors de la Draft, les jeunes talents français, tels que Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr, Tidjane Salaün et Pacôme Dadiet, ont connu des débuts difficiles en Summer League. L’analyste renommé de The Athletic, John Hollinger, a été particulièrement cinglant dans son évaluation :
John Hollinger : « L’invasion française, proclamée après la Draft 2024, a connu un démarrage difficile. Le top-pick Zaccharie Risacher a déclaré forfait après deux matchs à cause d’une contusion au quadriceps, avec seulement 11 tirs réussis sur 28 en 59 minutes de jeu. Le deuxième pick Alex Sarr a terminé son troisième match avec un score de 0/15 et a inscrit seulement 2 points lors du quatrième. »
Les performances individuelles des rookies
Les résultats des rookies français en Summer League varient considérablement :
- Zaccharie Risacher : blessé après deux matchs, avec une performance mitigée.
- Alexandre Sarr : difficultés marquées avec un 0/15 lors de son troisième match.
- Tidjane Salaün : quelques moments de brillance, mais des statistiques décevantes avec un 1/10 à trois points.
- Pacôme Dadiet : moins de réussite avec un faible PER de 4.09.
La perception des médias et les défis à venir
Malgré des sélections élevées, les jeunes joueurs français devront apprendre à gérer les critiques en NBA. Selon Hollinger, ils n’ont pas été confrontés à une pression médiatique comparable à celle de Victor Wembanyama l’année précédente :
John Hollinger : « Au moins, ils n’ont pas été sous les feux des projecteurs comme Wembanyama. Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr n’ont pas causé une grande hype à Vegas, et c’était évident avant même leur premier match. Les affiches de la Summer League mettaient en avant Bronny James, mais pas Risacher. »
Les jeunes talents français ont encore un long chemin à parcourir et devront travailler dur pour répondre aux attentes élevées placées en eux. Cette expérience en Summer League, bien que difficile, pourrait être un catalyseur de croissance pour ces futurs professionnels de la NBA.
Des perspectives positives pour l’avenir
Malgré les débuts compliqués en Summer League, ces jeunes joueurs ont un potentiel énorme. Avec du travail et de la détermination, ils peuvent surmonter ces critiques et prouver leur valeur sur les parquets de la NBA. L’avenir du basketball français dans la ligue nord-américaine s’annonce prometteur.